De père en fils

Mon père m’a toujours dit : «Des trois fils, c’est celui qui travaillera les terres, qui aura la ferme». J’aimais beaucoup cette maison et j’espérais de tout cœur y vivre un jour. Mais je n’ai pas voulu des terres, mon désir de faire des images était plus fort.
Régis, le second de mes frères, se prépare aujourd’hui à reprendre l’exploitation.
Filmer cette passation me fait vivre au plus près la relation entre père et fils, et percevoir les minces espaces qui nous séparent et qui nous lient.

CV