Agora
La place d’un cœur
de ville s’éveille.
Mouvements, lumières, bruits et rumeurs dessinent peu à peu
l’espace de vie, de transit, de brassages humains.
Gestes et attitudes forment une chorégraphie quasi mécanique
du quotidien.
Des « presque rien » qui par addition, juxtaposition, composent
une polyphonie concrète visuelle et sonore.
Telle une matière organique qui se déploie dans toute son
étrange diversité, s’emporte, s’emballe comme
un rire fou, jusqu’au paroxysme et vient s’éteindre,
aussi mystérieusement qu’elle naquit, sous les paupières
d’un enfant…